Chapitre 1 :

Tes yeux s'ouvrent doucement et tu soupires de désespoir en découvrant ton nouvel environnement. Une cellule. Après tout, à quoi t'attendais-tu ? Voler ce n'est pas quelque chose de très légal. Et malgré tout, tu t'en fichais un peu. Ils ne savaient pas qui tu étais, tant pis pour eux ! Tu tournes ta tête pour regarder. La cellule est une pièce assez spacieuse, qui contient un lit convenable, un bureau, une chaise, et une bibliothèque. L'un des quatre murs est une grande paroi de verre sûrement ensorcelée pour être imbrisable et elle laisse une vue imprenable sur la cellule en face de la tienne, de l'autre côté du couloir.

Les premiers jours passent tranquillement et tu es surprise de voir que personne n'est venu te voir pour parler de tes actes. Tu passes donc le plus clair de ton temps à faire ce que tu n'as jamais pu faire: profiter en restant assise sur ton lit, avec dans tes mains, la denrée la plus précieuse de ce monde.. Un livre. Tu as presque mangé les premiers et tu savais qu'il te faudrait peur de temps pour finir le meuble de tout ces bouquins. Tes pensées passent de fil en aiguille par plusieurs sujets divers, avant de revenir sur ta lecture. Tu te replonges dans l'histoire et des bruits de pas te font sursauter d'un coup. Tu relèves ta tête et retiens ton sourire en croisant le regard d'un garde qui te fixe, quelques centimètres derrière la vitre de la cellule. Il croise ses bras en te regardant et soupire en s'exclamant :

"Prisonnière ? Je me dois de vous dire que vous avez été condamnée à la peine de mort pour vol de reliques précieuses et primordiales au palais."

Tu lèves tes yeux au ciel et il fronce ses sourcils. Tu te relèves et t'approche de lui, en le fixant droit dans ses yeux, aucune once de peur présente dans tes prunelles. Tu t'installes en tailleur devant lui et sourit.

"Abasourdi ? Que je ne sois pas terrifiée à l'idée de mourir ? Pas étonnant. Vous avez l'habitude de tenir enfermé des petites proies faibles d'esprit."

Il te lance un regard confus et plisse ses yeux.

"Oui, pas évident, ce boulot. Continues-tu; Hum.. Comme tout est pareil partout, aurais-je le droit à une dernière faveur ?

-Je suppose que oui. Te répond-t-il. Que voudriez-vous ?

-Je vois que vous avez compris que la politesse est un devoir, peux importe la situation." Fais-tu, en référence au vouvoiement.

Il ne répliques pas, sage décision, et tu fais mine de réfléchir, avant de te pencher en avant, ton front presque en contact avec le verre de la cellule. Tu le fixes à nouveau dans ses yeux et articules :

"Je veux rencontrer votre sorcier, le plus qualifié.

-Je vais voir ce que je peux faire. Fait-il, en souriant nonchalamment.

-Oh, je suis sûr que vous allez réussir à vous débrouiller."

Ton sourire meurtrier le fais marcher plus vite et tu le vois accélérer sa marche, en direction de la sortie. Rapidement, tu retournes t'installer sur le matelas, récupère le livre, et continues à lire comme si rien n'était arrivé.

Les jours passent encore, les repas apparaissent à la même heure tout le temps, et tu épuises vite le stock de livres. Tu n'as pas compté le temps que tu es rester enfermée, mais tu sais que ça commence à être long. Parler toute seule n'est pas forcément agréable, et personne n'occupe les cellules aux alentours. Pas que tu saches en tout cas. Prise d'un élan, tu laisses un juron s'échapper et donnes un coup de pied dans le bureau.

La porte du couloir s'ouvre dans un fracas peu commun et tu te retournes vers la paroi de verre pour découvrir le nouveau venu. Il s'agit du prince, Thor Odinson. Ses longs cheveux sont détachés dans son dos et il porte son éternelle armure rouge et argentée, Mjölnir dans sa main. Il s'arrête à la cellule collée à la tienne sur le côté, dont il t'étais impossible de voir le détenu.

"Mon frère.. Commence-t-il; J'ai de la peine de te voir enfermé ici.

-Je ne suis pas ton frère." Répondit une voix que tu ne reconnais pas.

Silencieusement, tu t'assois au mur qui sépare les deux pièces, en écoutant sans bruit la conversation. Ils ne semblent pas remarquer ta présence et continuent à discuter.

"Tu as été adopté par mon père, Loki. Alors tu es mon frère..! Et puis, on a grandi ensemble.

-Tu n'es pas mon frère. Continu le deuxième.

-Et toi tu es têtu. Soupire Thor en secouant sa tête.

-Je pense que cette discussion devrait se faire en privé ne penses-tu pas ?" Propose le dieu de la malice.

Tu souris à nouveau: grillée ! Tu fais mine de penser à autre chose et tu entends le dieu de la foudre marcher de quelques mètres avant de se retrouver devant ta cellule à toi. Tu lèves lentement ta tête et croise son regard, en souriant à pleine dent, amusée de la situation.

"Serais-tu une espionne ?

-Je suppose que.. Si je l'avais été, je n'aurais pas été très douée !

-Sûrement.. Mais après, rien n'échappe à mon frère. Continue le blond.

-Je ne suis pas ton frère, Thor !" S'exclame Loki, en soupirant, mis amusé comme il est possible d'entendre dans sa voix.

Tu souris au dieu, et compris que tu allais bientôt pouvoir sortir de là.

Chapitre 2 :

Comment tu le savais ? Tout simple. Tes yeux rieurs retournent vers les meubles de tu entend Thor retourner vers son frère, adoptif du coup.

"Tu la connais ?

-Du tout. réponds le dieu de la Malice; Je sais cependant qu'elle parle toute seule longtemps. Et les conversations sont parfois intéressantes, bien que longues à supporter."

C'est vrai que du coup.. Si il étais là tout ce temps.. Tu sens ton visage se teindre de rouge mais tu laisses ta tête haute et fais mine que ça ne t'atteint pas du tout. Tu attrapas d'un simple geste ton livre et te replonge dans la lecture, en faisant abstraction de la conversation à côté. Quelques minutes plus tard, le dieu de la foudre disparait dans le couloir et tu continue de lire.

Les jours passent. Encore aussi longs que les premiers, même plus car à présent, tu ne parles plus toute seule.. Imagines Loki t'écoutes..? Pire situation.. Une idée se glisse dans ton esprit et tu te rapproches du mur commun avec la cellule d'à côté, avant de toquer trois petites fois dessus et de demander :

"Loki ? Vou-

-N'êtes pas intéressé par une probable future discussion ? Exactement." Répondit-il d'un ton sec, et froid.

Tu fronces tes sourcils, surprise de cette réponse bien moins accueillante de ce à quoi tu t'attendais, et te renfrognes doucement. Mais tu n'allais pas laisser tomber ! Un soupire passe la barrière de tes lèvres et tu te met ensuite à sourire. Oh oui, il terminera par t'adresser la parole, sans te rembarrer d'une telle manière.

"Je n'aime pas parler en général, donc n'y croyez pas trop.

-Mais je n'ai rien dit !

-Vous pensez très fort dans ce cas."

La porte du couloir des cellules s'ouvre violemment et tu soupires. Ce ne va pas être pour cette fois ! Les pas s'approchent de vos deux cellules et tu t'attends à ce qu'il s'arrêtent devant celle de Loki. Manque de bol, c'est devant ta vitre qu'ils s'arrêtent, te fixant dans tes yeux.

Deux hommes sont là. Le garde de la dernière fois, un air de malice presque imperceptible sur son visage, et un deuxième homme, vêtu tout de noir, semblant déterminé à quelque chose.

"Voilà votre sorcier, prisonnière.

-Oh. Eh bien, pas trop tôt, si je peux me permettre.

-Vous ne pouvez pas.

-Je pense qu'il va falloir que vous redescendiez un petit peu, monsieur le garde royal. Ce n'est pas parce que vous avez prévu quelque chose de malicieux qu'il faut vous prendre pour le roi du monde. Je me permet moi même, et je parle si j'en ai envie."

Sortant ça tout d'un coup sans bégayer, il te regarde, surpris, et soupires de mécontentement. Tu n'en as évidemment que faire et tu sourit un petit peu, en détournant ton regard vers la deuxième personne. Il croise ses bars et s'exclame :

"Je suis votre sorcier le plus puissant, madame.

-Certainement pas." Fait ton voisin de cellules, froidement, te coupant l'herbe sous le pied. Tu vois clairement que ce n'est pas un sorcier, ni même un magicien qui se tient devant toi. Ils ont essayés de te berner, les salauds. Pour qui te prennent-ils ?

"En quoi votre commentaire est-il attendu, monsieur Loki ? Demande le garde en lui lançant un regard noir."

Contrairement à toi, ledit Loki ne daigne même pas lui donner de réponse, se contentant de continuer :

"Le sorcier le plus puissant d'Asgard est pour le moment enfermé. Et cet homme n'est rien d'autre qu'un charlatan.

-Je ne vous permet pas..! S'insurge le prétendu sorcier.

-Eh bien, je vous en prie, montrez donc vos talents de magie..!"

Tes bras sont rangés derrière ton dos et tu regardes la scène qui se déroule avec attention. Evidemment, tu es curieuse de voir comment le présumé sorcier se sortira de cette situation. Ses mains se tordent et il commence à parler très rapidement, en trouvant une excuse bison.

"Alors.. Commences-tu; Je vais vous demander de reconduire cet homme chez lui, et revenir avec au minimum un comédien avec du talent, ou au mieux, le vrai sorcier le plus puissant."

Le "sorcier" continue à essayer de s'expliquer et de prouver qu'il est bien un sorcier, capable de réaliser de la magie. Mais rien a faire, tu sais en reconnaître quand tu en vois, et cet homme n'est rien d'autre qu'une simple personne, sans magie.

Tu suis distraitement du regard le garde reconduire l'homme au dehors du couloir et à peine ont-ils passé la porte que Loki s'exclame.

"De rien, je suppose.

-Je ne vois pas en quoi ? Demandes-tu.

-Eh bien, sans moi vous vous auriez fait berner..!

-Et pourquoi êtes-vous en train de croire ça ? Je l'avais compris, sûrement même avant vous, mais vous ne m'avez pas laissé le temps de m'exprimer. Cet homme n'était en rien un sorcier.

-Mais oui, parlez donc."

Vexée qu'on te prenne pour une moins que rien, tu lances un regard noir vers le mur et retournes auprès du matelas, entourée de tes livres.

Les journées continuent de passer et tu commences à réellement t'énerver. Pourquoi te font-ils attendre ? A peine as-tu le temps de terminer de penser, que le bruit de la porte claquée résonne dans tout le couloir. Tu te relèves une nouvelle fois, et tes yeux s'arrêtent sur la première personne qui apparaît dans ton champ de vision.

C'est une grande dame, un carnet à la main, qui est accompagnée de deux hommes, semblant être des gardes royaux. Le petit prétentieux ne se tient pas parmi eux, et tu avoues être un peu déçue.. Le provoquer était marrant. La dame s'arrête devant ta cellule, te regardes de haut, et te dit :

"C'est terminé pour vous, prisonnière. J'espère que votre vie à été satisfaisante."

Chapitre 3 :

Satisfaisante ? Ma vie..? Et puis quoi encore ? Tu soupires en lui lançant un regard énervée et elle te sourit, semblant réellement ravie de ta mort programmée. Tu fronces tes sourcils, indignée et tu croises tes bras en souriant à ton tour. Oh, elle n'est pas prête avec son sourire suffisant.

"Tu ne sembles pas avoir peur de la mort, jeune personne. Réalises-tu vraiment que c'est la fin ?

-Qui vous a dit que j'acceptais ça ? Dans mon emploi du temps de la journée, l'évènement exécution n'existe pas.

-Je ne pense pas que vous ayez le choix. Vous devez vous y faire, c'est terminé pour vous.

-Je n'ai même pas pu voir le sorcier que j'avais quémander ! Fais-tu, ravie de pouvoir te plaindre.

-Vous avez refusé de lui parler. Vous ne pouvez vous en prendre qu'à vous même.

-Mais bien sûr ! T'exclames-tu en levant tes yeux au ciel; Bon, j'imagine que vous êtes pressés ? On y va ?"

Ton empressement les prends de cours et tu vois la femme vaciller légèrement, surprise de ta dernière remarque. Elle acquiesce distraitement et fais signe aux gardes qui l'accompagne de te sortir de la cellule. Ils s'approchent et retirent la barrière avant d'entrer auprès de toi. Tu n'essayes même pas de te débattre et leur tend tes bras, un grand sourire barrant ton visage. Ils glissent les menottes sur tes poignets et tu fais un pas hors de la cellule, te retrouvant devant la femme qui te juge du regard.

"Ma parole, vous êtes complètement folle. Vouloir mourir à tout prix d'une telle façon.

-Je vous le redis, je ne compte pas mourir, chère madame."

Elle secoues sa tête en soupirant et attrape brusquement ton bras. Tu traverses donc le couloir avec elle et passes devant la cellule de ton voisin de couloir. Ton regard dévie vers sa pièce et tes yeux se fixent dans les siens en quelques secondes. Ses prunelles bleues/vertes t'hypnotises et tu secoues ta tête en lui faisant un doigt, avant que la femme qui t'emmène t'attrape par le cou.

Elle te pousse violemment contre un mur et prise de court, tu ne bouges pas, ne comprenant pas ce qu'il t'arrive. Ses yeux lancent des éclairs et elle s'exclame, véritablement énervée :

"Manquez encore une fois de respect au prince et vous subirez bien pire que la mort.

-Parce que je vais mourir ?" Fais-tu sarcastiquement, en souriant. Sa main se resserre autour de ton cou et tu sens que l'air commences à manquer. Tenant ton image de rebelle, tu esquisses un sourire plus grand et elle te lances un regard plus noir que la nuit sans lune.

"Comment osez-vous me parler d'une telle façon, misérable ? Et comment osez-vous lui adresser ne serait-ce qu'un regard ?

-Ce mec est en prison aussi. Pourquoi je devrais le respecter ? Prince ou pas, il s'est quand même retrouvé là !

-Peu importe ce qu'il a fait, il à quand même bien plus d'honneur que vous n'en aurez jamais et il mérite un respect que vous n'avez jamais pu recevoir."

Tu hausses un sourcil, presque outrée, mais tu te rassures en te disant qu'après tout, elle ne sait pas. Doucement, elle se recule d'un pas, sans te lâcher, et te pousses violemment en direction de la sortie, sous le regard amusé de Loki, dans sa propre cellule. Tes yeux se plantent cette fois-ci avec fureur dans ceux du prince et tu lui transmet toute la haine que tu peux à travers ton regard.

La connexion se coupe lorsque tu passes la porte et tu te retrouves obligée de plisser tes yeux, assaillis par la couleur doré flashi dans tout le palais. Peu importe où se tournent tes prunelles, elles sont agressées et tu soupires en fermant tes yeux. Tout était bien moins lumineux dans tes souvenirs... Après, tu t'étais introduis en pleine nuit dans le palais donc tout devait être bien moins réfléchissant qu'au soleil.

"Avance plus vite." T'ordonnes la femme en te poussant encore plus violemment devant elle.

Tu lèves tes yeux au ciel sous tes paupières closent et grogne en silence en pressant le pas, saoulée d'être trainé par une horrible personne telle que cette femme qui semble accorder un trop grand respect à l'être qui était dans la cellule voisine. Tes yeux s'habituent rapidement à la lumières et tu termines par les ré-ouvrir après quelques secondes.

Tu sens la femme te pousser sur une terrasse dans les étages supérieurs du palais, et une foule interminable s'étend jusqu'à loin, par terre, venue probablement assister à ton exécution prévue. Un sourire étire à nouveau tes lèvres et la femme se place devant toi, te cachant le paysage.

"Tu vas vite perdre ton sourire quand tu comprendras que c'est pas pour rigoler."

Tu ne réponds pas, de peur d'éclater de rire devant son essai de se faire écouter et respecter et elle soupire en se retournant pour aller nouer tes poignets au la barre de métal, plantée au milieu de la terrasse. Tu la laisses faire sans réagir et elle s'éloigne ensuite, te laissant à la vue de tout les asgardiens venus observer ce spectacle.

Après quelques minutes d'attente presque interminables mais qui valent rien en rapport aux jours que tu as patienté. Un homme arrive ensuite, cagoulé et vêtu de noir de la tête aux pieds, une longue hache bien aiguisée en main. Tu ne peux t'empêcher de remarquer que tout ça ressemble sans mal aux histoire de mort de Midgard.

Il s'approche doucement, lève sa hache et en relevant ta tête, tu peux apercevoir Odin, assis sur son trône, dans ton champ de vision, à droite du peuple. Thor se situe à ses côtés, lui debout, et il te lance un regard déçu, probablement de te voir mourir. Cette fois-ci, c'est un sourire amical qui traverse ton visage, adressé au dieu que tu aimes déjà comme un frère.

Odin fait signe à son bourreau de laisser tomber sa hache, et tu clignes deux yeux une fois, lorsque tu sens la lame fendre l'air.

...

Tu réouvres tes yeux, amusée, et observe avec satisfaction les visages figés de toutes les personnes présente. La hache est suspendue dans l'air, et plus rien ne bouge. Le vent ne souffle pas, la planète ne tourne pas, l'univers s'est stoppé. Tu défait tes liens avec patience, te relèves en souriant, et marche tranquillement jusqu'à Odin, qui ne s'aperçoit de rien, lui aussi figé. Tu décales son bras de l'accoudoir, t'installes dessus, prend un air de pure fierté, et clignes une nouvelle fois des yeux.

Tu ne peux pas mourir !

Chapitre 4 :

Assise sur l'accoudoir du roi d'Asgard, un sourire sur tes lèvres, tu observes avec satisfaction le décors figé devant tes yeux. En un clignement, la vie reprend son cours et tout se passe très vite.

Tu entends les hurlement horrifiés de la foule, à présent apeurée, criant à tout va que tu es une sorcière, que tu manipule la magie noire, que tu es dangereuse. Odin te fixe avec désarroi, perdu, et tu sens quelqu'un te donner un coup dans le foi. Tu ne l'avais pas vu venir, et tu lances un regard étonné à Thor, qui lui te regarde de la même façon que la foule. Ses cris se sont calmés, et tout les regards sont à nouveau rivés sur toi.

"Qui êtes-vous...? Murmure le roi d'Asgard, alors que tu tentais de reprendre ta respiration.

-Père ! Ne lui adressez pas la parole. elle est dangereuse !" S'exclame Thor en te lançant un regard noir. C'est plutôt marrant, il lui a fallu moins de une seconde pour te haïr. Alors qu'à la toute base, tu t'étais simplement introduite dans le palais pour rencontrer les dirigeant de ce royaume. Tu n'avais commis aucune infraction.

"Je peux lui parler, fils. elle semble encore sous le choc de ton coup.

-Oh bah non ! Vous pensiez que je prendrais autant de temps pour m'en remettre ?" Fais-tu, amusée.

Un sourire étire tes lèvres et tu vois grâce à ta vision périphérique le coup de Thor partir. Tu te décales rapidement de quelques centimètres et le vois s'énerver en te ratant.

"Je ne sais pas pourquoi tu t'entêtes, Thor. T'exclames-tu; Tu ne me ré-auras pas.

-Tu ne sais pas à qui tu parles !

-Si, bien sûr que si. Tu es Thor Odinson, dieu de la foudre, fils d'Odin. Tu es le deuxième de la fratrie, et tu es le préféré. C'est pas compliqué à comprendre d'ailleurs, puisque tu es le seul assis ici, aux côtés de ton père.

-Loki est en cellule, c'est normal qu'il ne soit pas ici, il es dangereux. Et tu vas bientôt l'y rejoindre, après nous avoir expliqué comment tu as pu t'en sortir.

-Je sais bien que le jeune frère est en bas, dans le couloir sombre des cellule. Mais quand est-il de ta sœur ?

-Je n'en ai pas."

Tu lances un regard surpris à Odin et il te fusille du regard. Un sourire étire à nouveau tes lèvres et tu te cales mieux sur l'accoudoir, en croisant tes bras.

"Oui, bon, je laisserais ton père t'en parler. En attendant, qu'elle était ta question ?

-Comment est-ce possible que tu te sois téléportée ?

-Qui parle de téléportation ? Fais-tu en fronçant tes sourcils; J'ai marché jusqu'ici, je me suis assise et j'ai regardé la surprise générale. Se téléporter, mais bien sûr.. Même si dans le temps je savais faire ça, hein !

-Mais qui es-tu...? Demandes Odin, sans comprendre.

-Je vous ai connu autrefois, Odin. J'étais venue, bien plus en forme que ça..! Tu désignes d'un simple mouvement de tête les vêtements que tu portes, en sal état, et souris en te remémorant la vieille époque; Je vous ai vu grandir, avoir votre fille, je vous ai vu l'abandonner, puis je vous ai vu avoir Thor, je vous ai vu adopter Loki ! Puis, j'ai eu un malheureux problème ! Quel dommage, je n'ai pas pu regarder la fin du film."

Le roi te fixe, ses yeux écarquillés. Thor te regarde lui aussi, sans croire un seul mots de ce que tu racontes.

"Plus le temps passe, plus vous me tuez. Pas que vous, mais vous en faites parti. Les guerres, les agressions, les morts, encore et toujours plus de morts. Ce doit être que la deuxième planète que je viens voir pour vous demander d'arrêter. La violence n'est pas la solution. Vous éteignez chaque petite lumière que j'ai pris du temps à allumer. Vous détruisez la vie, depuis que vous êtes arrivés.

-CHARLATAN ! Crie alors un inconnu, perdu au milieu de la foule.

-SORCIERE !! hurle alors un autre.

-TU VEUX NOUS ENSORCELER !" Continue un troisième, bientôt suivis de tout les asgardiens.

Le roi secoue sa tête et semble reprendre ses esprits. Il t'attrape le poignet avec brusquerie, et te fixes dans les yeux en s'exclamant :

"Écoutez moi bien. Je ne sais pas qui vous êtes, mai-

-Père."

Tout le monde se stoppe, la foule comme le roi, et ils se tournent vers une nouvelle voix, qui ne se trouvait pas être celle de Thor. Tu lèves tes yeux au ciel en dégageant ton poignet et te retournes à ton tour vers la nouvelle personne.

"Loki ! Que fais-tu ici ? Fait Thor en se précipitant auprès de lui; Tu devrais être enfermé !

-Eh bien je ne le suis pas, visiblement. Et je suppose que vous avez une nouvelle fois besoin de moi pour vous ouvrir les yeux, père."

Odin fait signe à ses gardes d'attraper son fils et ils se font royalement propulser au loin par ledit fils. Loki s'avance ensuite vers le groupe de trois dont tu fais partie, avec Odin et Thor. Il pose sa main sur ton épaule, puis sur celle de Thor, et tu vois Odin poser à son tour dans la seconde, sa main sur ton poignet.

Et là, vous vous téléportez tous ensemble dans un salle du palais, sans gardes pour vous écouter, entendant au loin la foule en délire, sûrement persuadée être en danger, avec deux criminels en libertés. 

Chapitre 1 :

Tes yeux s'ouvrent doucement et tu soupires de désespoir en découvrant ton nouvel environnement. Une cellule. Après tout, à quoi t'attendais-tu ? Voler ce n'est pas quelque chose de très légal. Et malgré tout, tu t'en fichais un peu. Ils ne savaient pas qui tu étais, tant pis pour eux ! Tu tournes ta tête pour regarder autour de toi. La cellule est une pièce assez spacieuse, qui contient un lit convenable, un bureau, une chaise, et une bibliothèque. L'un des quatre murs est une grande paroi de verre sûrement ensorcelée pour être imbrisable et elle laisse une vue imprenable sur la cellule en face de la tienne, de l'autre côté du couloir.

Les premiers jours passent tranquillement et tu es surpris·e de voir que personne n'est venu te voir pour parler de tes actes. Tu passes donc le plus clair de ton temps à faire ce que tu n'as jamais pu faire: profiter en restant assis·e sur ton lit, avec dans tes mains, la denrée la plus précieuse de ce monde.. Un livre. Tu as presque mangé les premiers et tu savais qu'il te faudrait peur de temps pour finir le meuble de tout ces bouquins. Tes pensées passent de fil en aiguille par plusieurs sujets divers, avant de revenir sur ta lecture. Tu te replonges dans l'histoire et des bruits de pas te font sursauter d'un coup. Tu relèves ta tête et retiens ton sourire en croisant le regard d'un garde qui te fixe, quelques centimètres derrière la vitre de la cellule. Il croise ses bras en te regardant et soupire en s'exclamant :

"Prisonnier·e ? Je me dois de vous dire que vous avez été condamné·e à la peine de mort pour vol de reliques précieuses et primordiales au palais."

Tu lèves tes yeux au ciel et il fronce ses sourcils. Tu te relèves et t'approche de lui, en le fixant droit dans ses yeux, aucune once de peur présente dans tes prunelles. Tu t'installes en tailleur devant lui et sourit.

"Abasourdi ? Que je ne sois pas terrifié·e à l'idée de mourir ? Pas étonnant. Vous avez l'habitude de tenir enfermé des petites proies faibles d'esprit."

Il te lance un regard confus et plisse ses yeux.

"Oui, pas évident, ce boulot. Continues-tu; Hum.. Comme tout est pareil partout, aurais-je le droit à une dernière faveur ?

-Je suppose que oui. Te répond-t-il. Que voudriez-vous ?

-Je vois que vous avez compris que la politesse est un devoir, peux importe la situation." Fais-tu, en référence au vouvoiement.

Il ne répliques pas, sage décision, et tu fais mine de réfléchir, avant de te pencher en avant, ton front presque en contact avec le verre de la cellule. Tu le fixes à nouveau dans ses yeux et articules :

"Je veux rencontrer votre sorcier, le plus qualifié.

-Je vais voir ce que je peux faire. Fait-il, en souriant nonchalamment.

-Oh, je suis sûr que vous allez réussir à vous débrouiller."

Ton sourire meurtrier le fais marcher plus vite et tu le vois accélérer sa marche, en direction de la sortie. Rapidement, tu retournes t'installer sur le matelas, récupère le livre, et continues à lire comme si rien n'était arrivé.

Les jours passent encore, les repas apparaissent à la même heure tout le temps, et tu épuises vite le stock de livres. Tu n'as pas compté le temps que tu es resté·e enfermé·e, mais tu sais que ça commence à être long. Parler tout·e seul·e n'est pas forcément agréable, et personne n'occupe les cellules aux alentours. Pris·e d'un élan, tu laisses un juron s'échapper et donnes un coup de pied dans le bureau.

La porte du couloir s'ouvre dans un fracas peu commun et tu te retournes vers la paroi de verre pour découvrir le nouveau venu. Il s'agit du prince, Thor Odinson. Ses longs cheveux sont détachés dans son dos et il porte son éternelle armure rouge et argentée, Mjölnir dans sa main. Il s'arrête à la cellule collée à la tienne sur le côté, dont il t'étais impossible de voir le détenu.

"Mon frère.. Commence-t-il; J'ai de la peine de te voir enfermé ici.

-Je ne suis pas ton frère." Répond une voix que tu ne reconnais pas.

Silencieusement, tu t'assois au mur qui sépare les deux pièces, en écoutant sans bruit la conversation. Ils ne semblent pas remarquer ta présence et continuent à discuter.

"Tu as été adopté par mon père, Loki. Alors tu es mon frère..! Et puis, on a grandi ensemble.

-Tu n'es pas mon frère. Continu le deuxième.

-Et toi tu es têtu. Soupire Thor en secouant sa tête.

-Je pense que cette discussion devrait se faire en privé ne penses-tu pas ?" Propose le dieu de la malice.

Tu souris à nouveau: grillé·e ! Tu fais mine de penser à autre chose et tu entends le dieu de la foudre marcher de quelques mètres avant de se retrouver devant ta cellule à toi. Tu lèves lentement ta tête et croise son regard, en souriant à pleine dent, amusé·e de la situation.

"Serais-tu un·e espion·ne ?

-Je suppose que.. Si je l'avais été, je n'aurais pas été très doué·e !

-Sûrement.. Mais après, rien n'échappe à mon frère. Continue le blond.

-Je ne suis pas ton frère, Thor !" S'exclame Loki, en soupirant, mis amusé comme il est possible d'entendre dans sa voix.

Tu souris au dieu, et compris que tu allais bientôt pouvoir sortir de là.

Chapitre 2 :

Comment tu le savais ? Tout simple. Tes yeux rieurs retournent vers les meubles de tu entend Thor retourner vers son frère, adoptif du coup.

"Tu lea connais ?

-Du tout. réponds le dieu de la Malice; Je sais cependant qu'iel parle tout·e seul·e longtemps. Et les conversations sont parfois intéressantes, bien que longues à supporter."

C'est vrai que du coup.. Si il étais là tout ce temps.. Tu sens ton visage se teindre de rouge mais tu laisses ta tête haute et fais mine que ça ne t'atteint pas du tout. Tu attrapas d'un simple geste ton livre et te replonge dans la lecture, en faisant abstraction de la conversation à côté. Quelques minutes plus tard, le dieu de la foudre disparait dans le couloir et tu continue de lire.

Les jours passent. Encore aussi longs que les premiers, même plus car à présent, tu ne parles plus tout·e seul·e.. Imagines Loki t'écoutes..? Pire situation.. Une idée se glisse dans ton esprit et tu te rapproches du mur commun avec la cellule d'à côté, avant de toquer trois petites fois dessus et de demander :

"Loki ? Vou-

-N'êtes pas intéressé par une probable future discussion ? Exactement." Répondit-il d'un ton sec, et froid.

Tu fronces tes sourcils, surpris·e de cette réponse bien moins accueillante de ce à quoi tu t'attendais, et te renfrognes doucement. Mais tu n'allais pas laisser tomber ! Un soupire passe la barrière de tes lèvres et tu te met ensuite à sourire. Oh oui, il terminera par t'adresser la parole, sans te rembarrer d'une telle manière.

"Je n'aime pas parler en général, donc n'y croyez pas trop.

-Mais je n'ai rien dit !

-Vous pensez très fort dans ce cas."

La porte du couloir des cellules s'ouvre violemment et tu soupires. Ce ne va pas être pour cette fois ! Les pas s'approchent de vos deux cellules et tu t'attends à ce qu'il s'arrêtent devant celle de Loki. Manque de bol, c'est devant ta vitre qu'ils s'arrêtent, te fixant dans tes yeux.

Deux hommes sont là. Le garde de la dernière fois, un air de malice presque imperceptible sur son visage, et un deuxième homme, vêtu tout de noir, semblant déterminé à quelque chose.

"Voilà votre sorcier, prisonnier·e.

-Oh. Eh bien, pas trop tôt, si je peux me permettre.

-Vous ne pouvez pas.

-Je pense qu'il va falloir que vous redescendiez un petit peu, monsieur le garde royal. Ce n'est pas parce que vous avez prévu quelque chose de malicieux qu'il faut vous prendre pour le roi du monde. Je me permet moi même, et je parle si j'en ai envie."

Sortant ça tout d'un coup sans bégayer, il te regarde, surpris, et soupires de mécontentement. Tu n'en as évidemment que faire et tu sourit un petit peu, en détournant ton regard vers la deuxième personne. Il croise ses bars et s'exclame :

"Je suis votre sorcier le plus puissant, mondame.

-Certainement pas." Fait ton voisin de cellules, froidement, te coupant l'herbe sous le pied. Tu vois clairement que ce n'est pas un sorcier, ni même un magicien qui se tient devant toi. Ils ont essayés de te berner, les salauds. Pour qui te prennent-ils ?

"En quoi votre commentaire est-il attendu, monsieur Loki ? Demande le garde en lui lançant un regard noir."

Contrairement à toi, ledit Loki ne daigne même pas lui donner de réponse, se contentant de continuer :

"Le sorcier le plus puissant d'Asgard est pour le moment enfermé. Et cet homme n'est rien d'autre qu'un charlatan.

-Je ne vous permet pas..! S'insurge le prétendu sorcier.

-Eh bien, je vous en prie, montrez donc vos talents de magie..!"

Tes bras sont rangés derrière ton dos et tu regardes la scène qui se déroule avec attention. Evidemment, tu es curieux·se de voir comment le présumé sorcier se sortira de cette situation. Ses mains se tordent et il commence à parler très rapidement, en trouvant une excuse bison.

"Alors.. Commences-tu; Je vais vous demander de reconduire cet homme chez lui, et revenir avec au minimum un comédien avec du talent, ou au mieux, le vrai sorcier le plus puissant."

Le "sorcier" continue à essayer de s'expliquer et de prouver qu'il est bien un sorcier, capable de réaliser de la magie. Mais rien a faire, tu sais en reconnaître quand tu en vois, et cet homme n'est rien d'autre qu'une simple personne, sans magie.

Tu suis distraitement du regard le garde reconduire l'homme au dehors du couloir et à peine ont-ils passé la porte que Loki s'exclame.

"De rien, je suppose.

-Je ne vois pas en quoi ? Demandes-tu.

-Eh bien, sans moi vous vous auriez fait berner..!

-Et pourquoi êtes-vous en train de croire ça ? Je l'avais compris, sûrement même avant vous, mais vous ne m'avez pas laissé le temps de m'exprimer. Cet homme n'était en rien un sorcier.

-Mais oui, parlez donc."

Vexé·e qu'on te prenne pour un·e moins que rien, tu lances un regard noir vers le mur et retournes auprès du matelas, entouré·e de tes livres.

Les journées continuent de passer et tu commences à réellement t'énerver. Pourquoi te font-ils attendre ? A peine as-tu le temps de terminer de penser, que le bruit de la porte claquée résonne dans tout le couloir. Tu te relèves une nouvelle fois, et tes yeux s'arrêtent sur la première personne qui apparaît dans ton champ de vision.

C'est une grande dame, un carnet à la main, qui est accompagnée de deux hommes, semblant être des gardes royaux. Le petit prétentieux ne se tient pas parmi eux, et tu avoues être un peu déçu·e.. Le provoquer était marrant. La dame s'arrête devant ta cellule, te regardes de haut, et te dit :

"C'est terminé pour vous, prisonnier·e. J'espère que votre vie à été satisfaisante."

Chapitre 3 :

Satisfaisante ? Ma vie..? Et puis quoi encore ? Tu soupires en lui lançant un regard énervé·e et elle te sourit, semblant réellement ravie de ta mort programmée. Tu fronces tes sourcils, indigné·e et tu croises tes bras en souriant à ton tour. Oh, elle n'est pas prête avec son sourire suffisant.

"Tu ne sembles pas avoir peur de la mort, jeune personne. Réalises-tu vraiment que c'est la fin ?

-Qui vous a dit que j'acceptais ça ? Dans mon emploi du temps de la journée, l'évènement exécution n'existe pas.

-Je ne pense pas que vous ayez le choix. Vous devez vous y faire, c'est terminé pour vous.

-Je n'ai même pas pu voir le sorcier que j'avais quémander ! Fais-tu, ravi·e de pouvoir te plaindre.

-Vous avez refusé de lui parler. Vous ne pouvez vous en prendre qu'à vous même.

-Mais bien sûr ! T'exclames-tu en levant tes yeux au ciel; Bon, j'imagine que vous êtes pressés ? On y va ?"

Ton empressement les prends de cours et tu vois la femme vaciller légèrement, surprise de ta dernière remarque. Elle acquiesce distraitement et fais signe aux gardes qui l'accompagne de te sortir de la cellule. Ils s'approchent et retirent la barrière avant d'entrer auprès de toi. Tu n'essayes même pas de te débattre et leur tend tes bras, un grand sourire barrant ton visage. Ils glissent les menottes sur tes poignets et tu fais un pas hors de la cellule, te retrouvant devant la femme qui te juge du regard.

"Ma parole, vous êtes complètement foulle. Vouloir mourir à tout prix d'une telle façon.

-Je vous le redis, je ne compte pas mourir, chère madame."

Elle secoues sa tête en soupirant et attrape brusquement ton bras. Tu traverses donc le couloir avec elle et passes devant la cellule de ton voisin de couloir. Ton regard dévie vers sa pièce et tes yeux se fixent dans les siens en quelques secondes. Ses prunelles bleues/vertes t'hypnotises et tu secoues ta tête en lui faisant un doigt, avant que la femme qui t'emmène t'attrape par le cou.

Elle te pousse violemment contre un mur et pris·e de court, tu ne bouges pas, ne comprenant pas ce qu'il t'arrive. Ses yeux lancent des éclairs et elle s'exclame, véritablement énervée :

"Manquez encore une fois de respect au prince et vous subirez bien pire que la mort.

-Parce que je vais mourir ?" Fais-tu sarcastiquement, en souriant. Sa main se resserre autour de ton cou et tu sens que l'air commences à manquer. Tenant ton image de rebelle, tu esquisses un sourire plus grand et elle te lances un regard plus noir que la nuit sans lune.

"Comment osez-vous me parler d'une telle façon, misérable ? Et comment osez-vous lui adresser ne serait-ce qu'un regard ?

-Ce mec est en prison aussi. Pourquoi je devrais le respecter ? Prince ou pas, il s'est quand même retrouvé là !

-Peu importe ce qu'il a fait, il à quand même bien plus d'honneur que vous n'en aurez jamais et il mérite un respect que vous n'avez jamais pu recevoir."

Tu hausses un sourcil, presque outré·e, mais tu te rassures en te disant qu'après tout, elle ne sait pas. Doucement, elle se recule d'un pas, sans te lâcher, et te pousses violemment en direction de la sortie, sous le regard amusé de Loki, dans sa propre cellule. Tes yeux se plantent cette fois-ci avec fureur dans ceux du prince et tu lui transmet toute la haine que tu peux à travers ton regard.

La connexion se coupe lorsque tu passes la porte et tu te retrouves obligé·e de plisser tes yeux, assaillis par la couleur doré flashi dans tout le palais. Peu importe où se tournent tes prunelles, elles sont agressées et tu soupires en fermant tes yeux. Tout était bien moins lumineux dans tes souvenirs... Après, tu t'étais introduis en pleine nuit dans le palais donc tout devait être bien moins réfléchissant qu'au soleil.

"Avance plus vite." T'ordonnes la femme en te poussant encore plus violemment devant elle.

Tu lèves tes yeux au ciel sous tes paupières closent et grogne en silence en pressant le pas, saoulé·e d'être trainé par une horrible personne telle que cette femme qui semble accorder un trop grand respect à l'être qui était dans la cellule voisine. Tes yeux s'habituent rapidement à la lumières et tu termines par les ré-ouvrir après quelques secondes.

Tu sens la femme te pousser sur une terrasse dans les étages supérieurs du palais, et une foule interminable s'étend jusqu'à loin, par terre, venue probablement assister à ton exécution prévue. Un sourire étire à nouveau tes lèvres et la femme se place devant toi, te cachant le paysage.

"Tu vas vite perdre ton sourire quand tu comprendras que c'est pas pour rigoler."

Tu ne réponds pas, de peur d'éclater de rire devant son essai de se faire écouter et respecter et elle soupire en se retournant pour aller nouer tes poignets au la barre de métal, plantée au milieu de la terrasse. Tu la laisses faire sans réagir et elle s'éloigne ensuite, te laissant à la vue de tout les asgardiens venus observer ce spectacle.

Après quelques minutes d'attente presque interminables mais qui valent rien en rapport aux jours que tu as patienté. Un homme arrive ensuite, cagoulé et vêtu de noir de la tête aux pieds, une longue hache bien aiguisée en main. Tu ne peux t'empêcher de remarquer que tout ça ressemble sans mal aux histoire de mort de Midgard.

Il s'approche doucement, lève sa hache et en relevant ta tête, tu peux apercevoir Odin, assis sur son trône, dans ton champ de vision, à droite du peuple. Thor se situe à ses côtés, lui debout, et il te lance un regard déçu, probablement de te voir mourir. Cette fois-ci, c'est un sourire amical qui traverse ton visage, adressé au dieu que tu aimes déjà comme un frère.

Odin fait signe à son bourreau de laisser tomber sa hache, et tu clignes deux yeux une fois, lorsque tu sens la lame fendre l'air.

...

Tu réouvres tes yeux, amusé·e, et observe avec satisfaction les visages figés de toutes les personnes présente. La hache est suspendue dans l'air, et plus rien ne bouge. Le vent ne souffle pas, la planète ne tourne pas, l'univers s'est stoppé. Tu défait tes liens avec patience, te relèves en souriant, et marche tranquillement jusqu'à Odin, qui ne s'aperçoit de rien, lui aussi figé. Tu décales son bras de l'accoudoir, t'installes dessus, prend un air de pure fierté, et clignes une nouvelle fois des yeux.

Tu ne peux pas mourir !

Chapitre 4 :

Assis·e sur l'accoudoir du roi d'Asgard, un sourire sur tes lèvres, tu observes avec satisfaction le décors figé devant tes yeux. En un clignement, la vie reprend son cours et tout se passe très vite.

Tu entends les hurlement horrifiés de la foule, à présent apeurée, criant à tout va que tu es un·e sorcier·e, que tu manipule la magie noire, que tu es dangereux·se. Odin te fixe avec désarroi, perdu, et tu sens quelqu'un te donner un coup dans le foi. Tu ne l'avais pas vu venir, et tu lances un regard étonné à Thor, qui lui te regarde de la même façon que la foule. Ses cris se sont calmés, et tout les regards sont à nouveau rivés sur toi.

"Qui êtes-vous...? Murmure le roi d'Asgard, alors que tu tentais de reprendre ta respiration.

-Père ! Ne lui adressez pas la parole. Iel est dangereux·se !" S'exclame Thor en te lançant un regard noir. C'est plutôt marrant, il lui a fallu moins de une seconde pour te haïr. Alors qu'à la toute base, tu t'étais simplement introduit·e dans le palais pour rencontrer les dirigeant de ce royaume. Tu n'avais commis aucune infraction.

"Je peux lui parler, fils. Iel semble encore sous le choc de ton coup.

-Oh bah non ! Vous pensiez que je prendrais autant de temps pour m'en remettre ?" Fais-tu, amusé·e.

Un sourire étire tes lèvres et tu vois grâce à ta vision périphérique le coup de Thor partir. Tu te décales rapidement de quelques centimètres et le vois s'énerver en te ratant.

"Je ne sais pas pourquoi tu t'entêtes, Thor. T'exclames-tu; Tu ne me ré-auras pas.

-Tu ne sais pas à qui tu parles !

-Si, bien sûr que si. Tu es Thor Odinson, dieu de la foudre, fils d'Odin. Tu es le deuxième de la fratrie, et tu es le préféré. C'est pas compliqué à comprendre d'ailleurs, puisque tu es le seul assis ici, aux côtés de ton père.

-Loki est en cellule, c'est normal qu'il ne soit pas ici, il es dangereux. Et tu vas bientôt l'y rejoindre, après nous avoir expliqué comment tu as pu t'en sortir.

-Je sais bien que le jeune frère est en bas, dans le couloir sombre des cellule. Mais quand est-il de ta sœur ?

-Je n'en ai pas."

Tu lances un regard surpris à Odin et il te fusille du regard. Un sourire étire à nouveau tes lèvres et tu te cales mieux sur l'accoudoir, en croisant tes bras.

"Oui, bon, je laisserais ton père t'en parler. En attendant, qu'elle était ta question ?

-Comment est-ce possible que tu te sois téléporté·e ?

-Qui parle de téléportation ? Fais-tu en fronçant tes sourcils; J'ai marché jusqu'ici, je me suis assis·e et j'ai regardé la surprise générale. Se téléporter, mais bien sûr.. Même si dans le temps je savais faire ça, hein !

-Mais qui es-tu...? Demandes Odin, sans comprendre.

-Je vous ai connu autrefois, Odin. J'étais venu·e, bien plus en forme que ça..! Tu désignes d'un simple mouvement de tête les vêtements que tu portes, en sal état, et souris en te remémorant la vieille époque; Je vous ai vu grandir, avoir votre fille, je vous ai vu l'abandonner, puis je vous ai vu avoir Thor, je vous ai vu adopter Loki ! Puis, j'ai eu un malheureux problème ! Quel dommage, je n'ai pas pu regarder la fin du film."

Le roi te fixe, ses yeux écarquillés. Thor te regarde lui aussi, sans croire un seul mots de ce que tu racontes.

"Plus le temps passe, plus vous me tuez. Pas que vous, mais vous en faites parti. Les guerres, les agressions, les morts, encore et toujours plus de morts. Ce doit être que la deuxième planète que je viens voir pour vous demander d'arrêter. La violence n'est pas la solution. Vous éteignez chaque petite lumière que j'ai pris du temps à allumer. Vous détruisez la vie, depuis que vous êtes arrivés.

-CHARLATAN ! Crie alors un inconnu, perdu au milieu de la foule.

-SORCIER·E !! hurle alors un autre.

-TU VEUX NOUS ENSORCELER !" Continue un troisième, bientôt suivis de tout les asgardiens.

Le roi secoue sa tête et semble reprendre ses esprits. Il t'attrape le poignet avec brusquerie, et te fixes dans les yeux en s'exclamant :

"Écoutez moi bien. Je ne sais pas qui vous êtes, mai-

-Père."

Tout le monde se stoppe, la foule comme le roi, et ils se tournent vers une nouvelle voix, qui ne se trouvait pas être celle de Thor. Tu lèves tes yeux au ciel en dégageant ton poignet et te retournes à ton tour vers la nouvelle personne.

"Loki ! Que fais-tu ici ? Fait Thor en se précipitant auprès de lui; Tu devrais être enfermé !

-Eh bien je ne le suis pas, visiblement. Et je suppose que vous avez une nouvelle fois besoin de moi pour vous ouvrir les yeux, père."

Odin fait signe à ses gardes d'attraper son fils et ils se font royalement propulser au loin par ledit fils. Loki s'avance ensuite vers le groupe de trois dont tu fais parti·e, avec Odin et Thor. Il pose sa main sur ton épaule, puis sur celle de Thor, et tu vois Odin poser à son tour dans la seconde, sa main sur ton poignet.

Et là, vous vous téléportez tous ensemble dans un salle du palais, sans gardes pour vous écouter, entendant au loin la foule en délire, sûrement persuadée être en danger, avec deux criminels en libertés.