Il était une fois
Plusieurs de mes poèmes de la catégorie "Il était une fois".
A travers des mots, on peut voyager, imaginer, rêver. Alors des fois, j'assemble des vers, des sons, pour former des poèmes sur d'autres mondes. Sur d'autres vies, sur d'autres réalités. J'espère que cette partie vous plaira.
Spectateur
Routine.
Assis au bord de la route,
Regardant tel un spectateur,
La vie avance et je doute,
Que fais-je là en observateur ?
Seul dans mon coin,
Tout est en pause pour moi,
Je n'avance plus d'un pas,
Je suis debout, pantois.
Des événements me bousculent,
Mais je ne fais toujours rien,
J'observe tout comme une pendule,
En attendant l'arrivée d'un soutien.
Mais l'aide n'arrive pas,
Elle reste au loin de moi,
Après tout je ne la demande jamais,
Et plus personne ne me reconnais.
Après être passé d'actif à pantin,
Je suis descendu encore plus loin,
Devenu fantôme de leurs vies,
Plus invisible qu'une simple fourmi.
Ils ne me voient et m'entendent plus,
Je suis complètement Perdu,
Comment faire pour revenir à ma vie ?
Dois-je faire cela ou même ceci ?
Réagir et récupérer leurs regards,
Qu'ils le considèrent comme un retard,
Retard d'un être Perdu et invisible,
Poussé par la vie, parfois imprévisible.
Je trouverais le chemin inverse,
Pour redevenir maître de ma vie,
Arrêter ces événements abjects,
Se déroulant à l'encontre de mes envies.
Ils ne sont qu'un simple défi,
Si je reviens je ne serai plus seul,
On les détruira en un clin d'œil,
Avec l'aide de tout mes amis.
17·02·2023
Un jour, deux jours, trois jours,
Ça recommence encore et encore,
Je le ferai à nouveau et toujours,
Une habitude jusqu'à ma mort.
Mais voilà qu'il arrive,
Qu'il entre et chamboule cette loi,
Une habitude qu'il brise,
Pourquoi me fait-il ça à moi ?
Il mange là où je mangeais,
Parle avec ceux qui me parlaient,
Aime celui que j'aimais,
Et vit la vie que je menais.
Tu m'as volé ma place,
Tu m'as volé ma vie.
Je n'ai plus rien hélas,
Pourquoi m'as-tu maudit ?
14·02·2023
Karma.
Défaite
Je te plante mon regard,
Avant de te planter d'une lame.
Je te vois tomber, hagard,
J'ai éteins ta flamme.
Tu m'en voudras là-bas,
En haut dans l'au delà,
Je suis navré de ça,
Mais j'agis pour mon roi.
Un jour tu me tueras,
Car le karma ne tarde pas,
Quand tu te réincarneras,
Je sais, tu me trouveras.
Une flèche me transperceras,
N'aie crainte, je te comprendrai,
Tu feras ça pour ton roi,
Et pour le mien je mourrai.
21·02·2023
Imaginons - (BONUS)
« Tu es là, et moi non.
— Quoi ? Oui, pardon.
— Reviens à la raison.
— Mais ? A quoi bon ?
— Tu m'as l'air bien con.
— Respecte moi, Baron !
— Ton esprit n'a rien de rond.
— Le tiens est un champignon.
— Il est plus un papillon.
— Le papillon n'a rien de rond !
— Ne parlons pas du champignon.
— Oh si ! Nous en parlerons !
— J'en ai qui cuisent à la maison.
— Sûrement dans un marmiton ?
— Quoi ? Ben voyons !
— Cuisinés avec du mouton ?
— C'est bien trop peu bon.
— Ce n'est pas l'avis de la nation.
— Est-elle pro de champignons ?
— Elle dit les cuire avec des marrons.
— Pardi ! Il est inscrit mouton !
— Oui, oui, pardon.
— Alors, nous y allons ?
— Aller où Gaston ?
— Déjeuner au salon ?
— N'avais-je pas demandé le balcon.
— Les vents nous y fouetteront !
— Bien, bien. Y'a-t-il du saumon ?
— Nous le cuisons.
— Assoyons-nous, Baron.
— Oui. Le roi a-t-il rapatrié ses canons ?
— Nous le parions.
— Alors profitons !
— Sortez les violons !
— Et qu'en est-il du saumon ?
— Nous vous l'amenons !
— Nous le savourerons.
— Monsieur ! Baron !
— Qu'y a-t-il, forgeron ?
— Ils brûlent ! Nos troncs !
— Est-ce à cause des canons ?
— Oui ! Ceux du roi, Baron !
— Sortons donc nos canons !
— Tout de suite ! Nous riposterons !
— Sans doute, nous les vaincrons !
— Face à nous, ils ne sont que moucherons !
— Oui ! De simples et piteux cochons !
— Messieurs, armez les canons !
— Le roi attaque encore, Baron !
— Alors attendons.»
BOUM.
04·03·2023
Mes yeux se brouillèrent,
Emplis de larmes,
Je suis seul sans arme,
Prêt à mordre la poussière.
L'armée est décimée,
Mon camp est abattu,
Notre royaume est affligé,
Nous avons perdu.
Un ennemi arrive en face,
Il lève sa lame devant mes yeux,
L'abat d'un geste méticuleux,
Ma vie, doucement s'efface.
22·02·2023